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14 février 2006

Commentaires

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Kaïkan

Peindre, c'est aussi le vertige de la plage vierge, l'exploration de notre inconnue et la limite sans cesse à dépasser de nos propres faiblesses...
L'acceptation du basculement et l'impossibilité de la finalité ....Un cheminement périlleux, funambule sans fil, la chute et l'envol et si tout n'était qu'inversion : l'envol en profondeur et l'enlisement aérien...
Icare ne rêvai-il pas en fin de compte de sonder l'underground?
Sa chute n'est-elle pas en réalité son ultime réussite?
Après avoir sondé le ciel, il s'est nourri des sédiments des terres ocres, rousses et noires de la candeur du givre et de la morsure enneigée...
Me croirez-vous si je vous dit que sous les plumes d'Icare se cachent les pinceaux de Bruegel?

Fugitive

Peindre... Revivre le monde à nos couleurs, accepter l'ignorance,la nudité des sens...
Que vos couleurs dans leurs coupelles, Dominique, sont tentatrices !

dp

Je ne demande qu'à croire que sous les plumes d'Icare se cachent les pinceaux de Bruegel. Ils me semblait, sans doute une erreur, avoir aperçu ceux de Dürer. De toute façon j'en aime l'idée...

Kaïkan

Oh, sans nul doute sont-ils à la recherche du même rêve comme bien d'autres avant et après eux....
Je me surprends souvent à suivre leurs sillons...

Kaïkan

..... Et à peindre l'absence....

Fugitive

Ravie de vous retrouver, Dominique ! Avez-vous fait bon voyage ? Et déjà déballé vos valises ? Quelles couleurs ramenez-vous de votre escapade loin de votre atelier ?
Je vous envoie quelques grains de cette poussière dorée qui tombe cette nuit de la seule étoile ayant réussi à percer les nuages ! Impossible de la photographier : elle se dérobe à l'oeil nu. Il faut plutôt en saisir le reflet sur les vitres ou sur la peau.
Bonne soirée...

dalila

Je viens de quitter la montagne, l'arôme des pins, lourde ivresse hors du monde à 1266m d'altitude,qu'à ce bonheur s'ajoute le plaisir de découvrir cette superbe avalanche de couleurs,de mots, glissement considérable d'une masse de beauté....
et oh si, [...]on cherche, on efface, on gratte, on frotte, on repeint et quand on a trouvé ce "quelque chose" qui donne pleine satisfaction, le tableau est achevé [...], tel est le secret que donne CHARDIN.

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